Appelé à la liberté

 Livre édité à compte d’auteur en décembre 2017, de 350 pages, format A5 avec 35 photos.

APPELÉ À LA LIBERTÉ... où en sommes-nous en ce début 2018 ?

  La photo en couverture de ce livre est celle du sommet de la Croix de Belledonne avec ses 2926 mètres d’altitude, gravi avec Marie-Claude mon épouse, pour la dernière fois en 2004. Ce sommet domine Domène et à donné son nom à notre paroisse qui s’étend longuement dans le Grésivaudan.
      En couverture verso, vous nous retrouverez en photo avec nos huit petits-enfants.
C’est d’abord à eux que j’ai pensé pour écrire ce livre. A l’issue de nos noces d’or en juin 2013, iI me parut alors bon de compléter VALCLUSON, ce livre sur mon enfance et ma jeunesse en faisant davantage confidence de ma vie d’adulte. Avec ses hauts et ses bas, ses joies et ses combats.

      Il m’a fallu quatre ans pour y parvenir. J’ai pris du temps, en souhaitant le faire simplement, en vérité, afin que tout lecteur trouve je l’espère, en quelque endroit un peu de la vie qui résonne en lui et ce désir fondamental de liberté à laquelle je me suis senti appelé.

      Aimé Duhamel

PREMIERES LECTURES ET RÉACTIONS

–   J’ai commencé ton livre avec avidité            Guillaume, mon filleul et neveu

–   En lisant ce livre, je me suis retrouvé dans une sorte de dialogue avec l’auteur, d’une telle intensité que je reviens sans cesse en arrière…Ce livre est beaucoup plus qu’une autobiographie et j’espère qu’on aura l’occasion d’en discuter !  Pierre, un vieil ami d’Alençon.

–   J’ai eu du mal à trouver le fil rouge dans la dernière partie qui est plus philosophique…Ton livre m’a tout de même fait poser des questions sur ma foi. Le style est fluide et imagé, un bon bouquin vivant, intéressant et profond. Michel, un ami d’Echirolles.

–   Ton livre, je l’ai pratiquement dévoré. Je ne lis que très rarement des autobiographies, mais ton livre est autre chose que cela. Je l’ai « vécu » comme une expérience, un parcours initiatique, une mise au point pour ceux qui t’ont connu et croisé en chemins. La dernière partie, une réflexion spirituelle et sociétale m’a beaucoup intéressé. J’ai été agréablement surpris par la qualité de l’écriture, le style soigné et fluide qui emmène le lecteur plus avant, sans le lasser…   Bernard, compagnon d’aventures municipales

INTERVIEW EN FIN 2017 DANS BULLETIN PAROISSIAL

            Aimé Duhamel est connu à Domène comme ancien responsable d’entreprise, et comme ancien Maire. Dans la paroisse    « La Croix de Belledonne », il fut entre autre rédacteur en chef de Chemins, son bulletin trimestriel durant 20 ans. Et depuis plus d’un demi-siècle, l’époux de Marie-Claude. Dans ce livre, « Appelé à la liberté », qu’il dédie d’abord à ses 8 petits-enfants, il retrace tout son parcours d’autodidacte. Une façon rare et touchante, lui a-t-on avoué, de faire mémoire, en ce lieu où il nous livre l’esprit qui a éclairé sa vie.

         Claude Jollain l’a interrogé :

           Quelle relation entre les responsabilités que tu as prises dans ta vie, avec toutes leurs contraintes, et cet appel à la liberté qu’évoque ce dernier livre ?        

           Dans ce livre, je parle de la liberté comme d’une relation avec mille faits et anecdotes très concrètes de ma vie. J’ai fait des choix et pris des décisions volontaires comme par exemple : quitter le collège après le brevet et partir en apprentissage à 15 ans, quitter Paris pour Grenoble à 22 ans, me marier avec ma chère Marie-Claude, créer mon entreprise, enfin prendre quelques responsabilités municipales…  Ces décisions ne m’ont pas été imposées. J’ai simplement choisi, au fil du temps, de mettre en œuvre ce que j’avais comme ambition de vivre. Une façon de se réaliser et de se sentir exister en pilotant au mieux sa barque. Ce furent des craintes à dominer, un tempérament parfois anxieux et simultanément impétueux à vaincre. Avec des solutions de facilité à écarter, lorsqu’elles ne répondent pas à ce que l’on espère ! Cela oblige à la lucide sur soi-même et dans ses projets. Ce fut, je crois, la recette pour faire librement les choix qui participent à notre bonheur de vivre !

         Comme tout le monde, tu as vécu des épreuves, des échecs et des difficultés. Qu’est-ce qui t’a aidé à les dépasser ?

         Bien sûr les épreuves existent. Par exemple, mon enfance ne me fut pas facile et, bon gré, mal gré, j’ai dû développer pour cela une capacité à résister à l’épreuve ! Mais ce qui m’a peut-être le plus aidé c’est l’amour de ma mère lorsque j’étais enfant et celui de marie-Claude lorsque j’ai été adulte. Elles toutes deux eu confiance en moi. Je crois enfin que la foi m’a nourrit et m’a permis de relativiser nos difficultés. Elle ne les a pas estompées, mais à mieux les surmonter comme la mort accidentelle de notre fils. –

         Tu as été dessinateur, responsable d’entreprise et maire. Quelle a été la place de la foi dans ces responsabilités et dans ta vie ?

         Ma foi, (c’est délicat à formuler) a favorisé un compagnonnage entre l’âme, l’Esprit et la conscience. Elle est pour moi une école du mieux devenir plus humble et vrai. Là où la liberté se vit.  Enfant, puis jeune, je me suis senti invité à l’apprentissage et à la découverte de la foi. A l’âge adulte, j’ai voulu vivre celle-ci dans les actes. Elle a été un moteur qui pousse à la rencontre. Rencontre avec les autres, rencontre avec la Parole qui offre son miroir permanent et nous invite à la bienveillance tant avec autrui qu’avec soi-même ! Ai-je réussi ? Dieu seul le sait ! Pour moi,  je m’interroge et suis dans l’espérance… Je crois avoir toujours sollicité l’Esprit divin afin d’être éclairé dans les décisions importantes. Mais je sais aussi que le bonhomme n’est pas parfait ! Il s’en faut !

        A la lecture de ta vie, on perçoit le souci du « Vivre Ensemble ». Qu’est-ce que ce « vivre ensemble » pour toi ?

        C’est ma réponse tant au « liberté, égalité, fraternité » de notre pays qu’au « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » demandé par le Galiléen. Et je suis à la fois dans l’espoir et inquiet. Notre planète qui est la maison des hommes a besoin que ses milliards d’humains apprennent à vivre ensemble dans leurs différences. La réponse au « vivre ensemble » demeure à portée de chacun, dans le respect et l’amour de l’autre. Elle vient du cœur de l’homme et n’est pas du tout naïve ni réservée aux enfants. Le « vivre ensemble » a besoin de chacun de nous. Que les premiers de cordées aient le souci de tous ceux qui suivent derrière… Et que les suivants n’oublient pas qu’ils ont aussi des qualités qui demandent à vivre ! Dans notre société, nous avons deux gros écueils à dépasser : le manque d’ambition collective et l’argent qui tient trop de place dans le cœur de bien des humains. Nous devrions croire qu’un autre monde plus fraternel est possible . Une éducation dans ce sens de nos jeunes et des adultes pourrait y travailler… Et cela commence à notre échelle… Et dans notre Église, le « vivre ensemble » nécessite la participation des laïcs. Mon ressenti en tant que laïc « envoyé dans le monde » comme on disait il y a quelques décades, a été que nous devrions être mieux accompagnés et formés avec un bagage, nous pourrions ainsi davantage vivre en témoin de notre foi.

   Aimé Duhamel