ELISA, ou la rencontre
Roman de 260 pages, 95000 mots, aux éditions ALZIEU en fin 2002

VALCLUSON évoque des souvenirs datant de la période 1946 à 1962
Mon vœu initial était de transcrire pour mes petits-enfants des souvenirs, des bouts d’écrits, qui traînaient encore dans mon grenier. J’étais dans la tentation ou l’illusion de croire qu’on va les intéresser avec nos vieilles histoires ! Sans doute a-t-on toujours besoin d’exister pour eux…
Le travail d’écriture sur l’enfance que j’ai mené avec VALCLUSON m’a aidé à mieux relire mes propres fondations ! Plus qu’un récit d’histoire, il est aussi un retour à la source dans des souterrains retrouvés pour évoquer sa propre enfance… Avec tendresse. Avec parfois des surprises. « Tiens, c’est moi qui ai dit ou qui ai fait cela… » Le jeune homme que l’on a été, nous interpelle et nous dit : « Regarde qui tu as été ! C’est toi qui a écrit ce texte… C’est toi qui a 18 ans s’abonnait à « Aspects de la France » un journal aux sympathies royalistes… »
Le tout avec un petit air de : connais-toi, toi-même !
Fallait-il garder ce texte dans le cercle familial ? Je l’avoue, je me suis laissé prendre par le démon de l’écriture, et ce travail parfois troublant de mémoire, a abouti à VALCLUSON. Deux éditeurs ont accepté l’ouvrage en tirage limité, mais j’ai préféré la solution à compte d’auteur pour en garder la maîtrise en présentation, délai et lancement.
Il m’en reste encore quelques exemplaires…
Aimé Duhamel
Dans une interview en 2002, j’évoquais ce roman ELISA, ou la rencontre :
Qui est ELISA? Une jeune femme de 21 ans qui ne connaît pas son père. Une personnalité prudente et impétueuse à la fois, attachante aussi dans sa quête de sens et d’amour.
Ou la rencontre… cela signifie quoi ? Elisa attend beaucoup de la rencontre avec les autres pour se construire et s’approcher d’une « vérité » qu’elle pressent et qu’elle recherche. Ce livre est aussi sa lente progression vers une rencontre intérieure, celle de l’Autre…
Ce roman a une dimension religieuse ? ll évoque, entre autre, le parcours d’une âme qui sent que le Dieu de son enfance qu’elle avait abandonné, revient métamorphosé et qui, dit-elle, tambourine à sa porte !
« Ce père-là, affirmera-t-elle, s’il n’est pas fantôme comme l’auteur de mes jours, je ne le manquerai pas ! »
Mais… cessera-t-elle pour autant de choisir les questions qu’elle veut bien se poser… pour mieux répondre aux questions qui s’offrent à sa conscience ?
C’est une des clés du roman qui est aussi et avant tout une histoire d’amour !
Dites-nous ! A côté d’Elisa, l’héroïne principale, il y a Loïc, une tête bien faite, un cœur généreux mais encore mal éveillé… Tous deux ont été amis d’enfance sur leurs lieux de vacances et vont se retrouver dix ans après. Ce sera entre Elisa et cet aîné qu’elle admirait, un ping-pong de la parole exigeant et joyeux. Une rencontre inoubliable… Puis le trou noir, dans un silence accidentel, cœur et âme touchés..
Et la suite ? Une redécouverte en profondeur que feront deux êtres très différents dans leur spontanéité. Elisa, l’étudiante, parle vif et vrai et sa dernière passion est d’écrire, de juxtaposer des mots pour mieux relire sa vie et ses tourments…
Loïc, le jeune cadre qui se bat à la recherche de valeurs dans son entreprise, rêve, lui, d’être un beau vitrail laissant chaleureusement passer la lumière… Mais dois-je vous en dire plus ?
Et à part ces deux personnages ? A côté d’eux, il y a Christophe, avec la force physique brute du grand adolescent… Béatrice l’amie huguenote, active et passionnée et Pauline la « psy » au doute sauvage… Et deux anciens : Oncle Jean, le prêtre ami chargé d’une nouvelle paroisse et Pierre, le veuf à l’aube de la retraite… l’homme du dialogue, recru d’expérience, un brin iconoclaste à l’égard d’une Eglise locale en mal d’exister… ; il y a encore Clara, la mère d’Elisa, douce, tendre et fragile, folle de sa fille…
Et puis d’autres personnages mineurs qui évoluent tout au long de l’action qui nous mènera en Belledonne, en Oisans, et dans le Grand Erg Tunisien ; également dans une grosse entreprise avec Loïc, ou encore, autour d’Oncle Jean, dans une paroisse vivant la lente émergence des laïcs.
Une rencontre entre générations ? Oui, avec des jeunes et des anciens en quête de vérité et de bonheur… J’ai osé cet échange trop rare entre générations.
Ce roman ose un langage différent ? J’ai aussi oser aborder de front des questions essentielles face au matérialisme qui inonde notre société. L’homme n’est pas que valeur marchande ; il a une âme profonde et le besoin d’exister en ignorant l’influence des modes de pensées et des mimétismes ambiants. J’ai donc osé sortir l’Eternel du placard dans lequel beaucoup de nos contemporains écrivains le cantonnent !
Quel public visez-vous ? C’est un livre que j’aurais aimé lire à 20 ans… Je dévorais alors des ouvrages d’auteurs qui étaient des « éveilleurs » d’humanité ! Comme public, je pense à tous croyants et incroyants, peu importe ! Mais surtout aux jeunes de tous les âges !
L’auteur n’a pratiquemment plus de stock de ce livre édité et distribué par l’éditeur Claude ALZIEU ( voir contact et vente)